Innocent, the knight of apocalypse [Finis]

1. IDENTITY !
Nom : Grace
Prénom(s) : Innocent
Age : 21 ans
Date de naissance : Le 18 août 1987
Lieu de naissance : Chelmsford
Activité: Mannequin
Groupe : Killers

2. WHO ?

Caractère: Si la plupart des Killers sont instables, Innocent est, quant à lui, relativement calme. Un calme froid qui instaure immédiatement la paix dans les pièces où il rentre. D’un naturel méticuleux, il aime ce qui est bien fait, que le service soit lent ou rapide il n’y accorde aucune importance, seul compte le fait qu’il soit satisfait de son travail. Poli et courtois envers les autres, il est de ces personnes que l’on a nul envie de fâcher tellement leur présence est imposante. Son attitude distante et ses longs regards qui semblent vous transpercer vous donne matière à réfléchir sur vous-même, vous imposent une remise en question alors qu’il ne le fait lui-même que très rarement.
Il n’est pas du genre vantard mais néanmoins, il possède une prestance hautaine qui lui donne de faux airs de gentleman. On ne dirait pas mais c’est un bon vivant qui aime les plaisirs de la table, ainsi que ceux de la chair.
C’est le genre d’homme qui vous fait comprendre d’un seul regard ce qu’il attend de vous, jugeant que les paroles sont souvent à proscrire, il n’est pas très bavard et on le compare souvent à un mur de glace.
Aucun machiavélisme, aucun sadisme.
Pourtant – et il l’avoue sans le moindre remord – il aime tuer. Entendre ses proies gémir d’effrois, les faire chanter de douleur lui procure un plaisir aussi fort que celui de coucher avec de belles femmes ou de jolis jeunes hommes. C’est en ça surtout qu’on reconnait qu’il est un Killer car sinon, il ne présente aucune de leurs autres caractéristiques profondes.
Réfléchis et prudents, il essaie de parer à un maximum d’éventualité lorsqu’il prévoit quelque chose. Ses crimes sont plutôt discret et il choisit ses victimes avec goût : ce sont souvent des personnes seules, un peu coupées du reste du monde qu’il approche lentement et qu’il finit par assassiner par une magnifique nuit étoilée.
Malgré tout, il se montre sous une autre apparence lorsqu’il va travailler : il est plus souriant, plus doux et il feint à merveille la compassion. C’est un être auquel on ne peut pas se fier si on n’appartient pas à « son monde ».
Ce n’est pas un model de sociabilité mais il n’est pas non plus associable. Disons que comme il n’est pas très amical et qu’il ne cherche pas à se rapprocher des autres, on a tendance à ne pas l’approcher pour tisser des relations.
Il est très protecteur envers son petit frère, Matthew.

Physique: S’avançant vers le miroir, le jeune homme observa son reflet. Deux grands yeux couleur de l’ambre fixaient les siens avec froideur et recul, ils semblaient le transpercer pour lire en lui comme dans un livre ouvert. Ces mêmes yeux se détournèrent de leur cible première et observèrent ce qui entouraient les billes ambrées : deux sourcils bruns, ni trop fin, ni trop épais les surmontaient, légèrement froncés comme pour intimider ; un petit nez légèrement aquilin passait entre pour aller faire ombrage au-dessus d’une bouche aux lèvres fines et pâles, comme en voudrait toutes les filles, et qui paraissait assez savoureuse pour qu’on est envie d’aller en croquer les lèvres. Le tout se trouvait sur un visage à la peau de pêche que l’adolescence avait plutôt bien épargné et qui déchainait l’envie de toucher pour voir à quel point sa peau était douce.
Le jeune homme recula et s’observa d’un peu plus loin. Il avait des épaules plutôt fines que son costume propre épousait en parfaite harmonie, laissant présager plus que ce qu’on pouvait distinguer. Sa cravate noire sur sa chemise blanche était légèrement de travers et il la remit en place d’un geste lent et consciencieux. Il observa ses cheveux un peu trop long à son gout et jugea nécessaire de bientôt prendre rendez-vous chez son coiffeur pour qu’il les coupe. En effet, ces mèches couleur noisette, parfaitement peignées et en place, formait tout de même une épaisse crinière sur son crâne. Il avait aussi hâte que l’été se termine pour les voir foncer et reprendre leur belle teinte brune de l’hiver.
Ses deux mains toujours sur son nœud de cravate possédaient de longs doigts fins, de magnifique doigts agiles qu’un voleur aurait tout de suite voulu avoir.
A voir Innocent, on le devinait de ces intellectuels faibles qui se cachaient derrière leur livre dès que quelque chose tournait mal pour eux. Il n’en était rien car il possédait une force intérieur assez impressionnante ; en effet, il possédait une poigne et une force peu commune pour une personne de son gabarit. Il fallait aussi préciser qu’il ne mesurait qu’un mètre soixante-quinze pour un cinquantaine de kilos tout mouillé… De quoi vous foutre les chocottes lors des rares altercations publiques qu’il avait pu avoir dans sa jeunesse et auxquelles vous auriez pu assister… Il avait toujours aimer les arts martiaux et sait très bien en faire usage lorsqu’il juge cela utile.
Certes, aucun être humain n’est parfait et il n’échappe pas à la règle. Mais le reflet que lui renvoyait le miroir le satisfaisait et il n’avait aucune envie de penser aux restes de son corps. De toute manière, ce genre de détails n’intéressaient personne, si ?…

3. FAMiLY

Famille: Martha Grace : Sa mère, disparue en Amérique du sud lorsqu’il était enfant.
Eliot Grace : Son père qu’il a lui même assassiné lors d’un petit différent alors qu’il n’avait que quinze ans.
Matthew Grace : Son jeune frère qui est aussi un Killer. Il est relativement proche de lui, bien qu’ils soient de caractères opposés.

Histoire:

4. AND Y0U ?

Histoire:

Un cri déchira l’air. Mon cri évidemment. Rare avaient été les moments où mon paternel m’avait ainsi pris la tête et aujourd’hui, il avait dépassé les bornes. Attrapant le couteau de cuisine qui se trouvait à la portée de ma main, je lui sautai à la gorge et l’égorgeai comme un porc sans le moindre remord. Mon jeune frère Matthew observait la scène de derrière la porte, un sourire sadique sur le visage.
Je crois qu’il était aussi heureux que moi de mon geste. Le sang avait giclé et taché une bonne partie de ma chemise blanche. Je jurai tout haut en voyant cela et décidai d’aller la laver, ne me préoccupant plus du cadavre qui gisait dans une marre de sang en pleins milieu de la cuisine, bien trop préoccupé par l’état de ma chemise. C’est fou comme les Hommes se font du soucis pour des biens matériels qui ont bien moins d’importance que la vie.
Et vous, vous êtes là et vous lisez ces lignes en vous demandant à quel genre de fou vous avez affaire ; et bien, messieurs dames, laissez-moi vous annoncer quelque chose : je ne suis pas plus fou que vous. Simplement, vous n’avez pas les mêmes problèmes que moi et vous ne devez pas vous souciez de la même chose. Rassurez-vous, ma tête est bien sur mes épaules et je sais que la terre ne va pas s’arrêter de tourner après mon crime.
En passant à côté de mon jeune frère, je lui caresse affectueusement les cheveux et je continue mon chemin jusqu’au garage. Je ne m’en fais pas pour lui, il a l’habitude de ce genre de chose. Faut dire qu’il est toujours dans mes basques à l’école et que lorsque les grands me chauffent, j’ai parfois du mal à me retenir de leur cogner dessus. Je ne suis pourtant pas quelqu’un d’irritable ou de sanguin mais ça fait parfois du bien de frapper ceux qui tentent malencontreusement de vous mettre quelques claques par-ci par-là, vous voyez ce que je veux dire ? Après tout, ne dit-on pas que les garçons sont des bagarreurs ?
Tout en mettant ma chemise à laver vous me demander pourquoi ce souvenir « récent » est le premier que vous pouvez voir en fouillant mon esprit. La réponse est pourtant simple : avant mes quinze ans, il ne s’est pas passé grand-chose qui puissent vous intéresser. La disparition de ma mère peu après la première année d’existence de mon frère ? Pas intéressant, je ne saurai moi-même pas comment vous expliquer ce qu’il s’est passé, je n’étais pas en Amérique du Sud à ce moment là figurez-vous, j’étais à mon court de judo. Et puis vous savez, ma mère et moi on avait pas beaucoup de choses en commun : elle était toujours par monts et par vaux pour aider les autres sans vraiment nous éduquer mon frère et moi, alors, je m’en tape un peu de sa disparition voyez-vous.
Ensuite, depuis quand je tue ? Et bien, le meurtre de mon père est mon premier massacre mais je ne compte pas m’arrêter là. Vous savez, mon frère et moi on a été éduqués par ce salop*rd qui nous a appris pleins de trucs intelligents pour un type comme lui : comment ne penser qu’à soi avant les autres, comment se débarrasser des gêneurs, comment vivre en autonomie totale, etc. Même mon frangin qui n’a que onze ans serait capable de se débrouiller tout seul si on le lâchait dans la nature. Ouai, comme vous dites, ça a pas dû être la joie tous les jours à la maison. Mais je ne m’en plains pas, j’ai appris ce que j’avais à apprendre de mon vieux et c’est tout. Et puis je sais où sont mes limites et celles de Matthew. C’est ce qui compte le plus, le reste n’a aucune importance.
Vous voulez en savoir plus ? Bah j’ai pas envie d’en dire plus, c’est bête pour vous non ? Là, vous vous adressez à un adolescent de quinze ans avec quelques comédons sur le front qui n’a qu’une hâte c’est de récupérer sa chemise propre comme si rien ne s’était passé. Du remord ? Pff ! Vous me faites rire ! Qu’est-ce que vous voulez que j’en ai à faire de la mort de ce vieux c*n ? Impoli ? Avec lui, toujours. Avec vous, encore plus. Je ne vous connais pas et vous ne cessez de me questionner, comme quoi même les gens calmes savent s’énerver ! Allez, zou ! Dehors, revenez plus tard quand je me serai assagi !

Encore vous ? C’est bien, vous avez écouté mon conseil, vous êtes revenu plus tard. Mon âge actuellement ? Dix huit ans et des poussières. Avant que vous ne posiez la question, je puis déjà vous répondre que je serai plus poli avec vous. Mais juste parce que ça fait plus chique et parce que vous ne méritez pas que je m’énerve contre vous. Ce que je fais maintenant ? Je suis mannequin, je pose pour des pubs, je défile avec les nouvelles collections sorties tout droit de l’imagination fertile des plus grands couturiers du monde. Je voyage un peu aussi. Et bien sur, je continue de tuer. Voyez-vous, je fais partie d’un groupe qu’on appelle « les Killers ». Jamais entendu parlé ? Et bien vous devriez vous méfier car si je n’ai aucun motif pour vous tuer, certains de mes « collègues » ne sont pas aussi « doux » que moi.
Bref, ma vie n’est pas ennuyeuse ni répétitive, j’ai toujours des surprises. L’affaire sur mon père a été classée sans suite mais ils cherchent toujours le coupable de cette histoire. Bien sûr, mon frère et moi on a fait semblant d’être choqués et on pleurait beaucoup en répétant qu’on était seul au monde maintenant. Vous comprenez, on est pas si bête que ça quand on est adolescent… Alors arrêtez un peu de nous prendre pour des singes en manque d’éducation, de nous faire la morale pour la moindre petite faute et laissez-nous vivre. Bon, Matt et moi on a connu la famille d’accueil et il y a peu j’ai pris mon frère à ma charge et je subviens seul à ses besoins. Il va à l’école sans problème, il est même plutôt sage pour quelqu’un de bagarreur. Enfin, lui aussi c’est un Killer mais il y a encore quelques petites choses qu’il faut que je lui apprenne pour tuer correctement. Car ses victimes ne résistent jamais longtemps à ses tortures.
Allez, faut que j’aille travailler, à la revoyure peut-être…
Si vous n’êtes pas mort avant.

Oh, bonjour. Comment allez-vous ? Vous ne me reconnaissez pas, pourtant je n’ai pas changé. Pourquoi tremblez-vous donc ? Mon regard vous cloue-t-il sur place et ma présence vous donne-t-elle froid dans le dos ? Votre attitude ma fait sourire, j’aime vous voir dans cette situation. J’aime m’imposer sans pour autant m’annoncer voyez-vous. Je n’ai que vingt-et-un an et pourtant peu de personne arrive à rester en ma présence, même les plus âgés ont tendances à m’éviter.
Je ne dis pas que j’aime ça mais je ne dis pas non plus que la sensation procurée est désagréable. Je vous ai déjà dit que j’étais capable de me débrouiller seul non. Je n’accepte que mon frère comme compagnon dans le travaille et ma petite maie parfois quand je juge sa présence nécessaire. Il faut dire qu’elle est très habile dans l’art de la torture mentale. Sa langue est plus aiguisée que le couteau qui se cache dans la poche interne de mon manteau. Vous voyez, tout va le mieux pour moi alors, je vous en prie, cessez de vous inquiéter ou je vais vraiment commencer à me demander si vous supprimer ne serait pas mieux. Vous voulez déjà repartir ? Mais faites, mon ami, faites, je ne vous retiens pas. Après tout, peut-être que la prochaine fois que vous me croiserez sera la dernière… C’est ça qu’être le sombre chevalier de l’apocalypse voyez-vous.

Je me suis dit que tu devais t'ennuyer toute seule =3

On m'a priiiiier de le faire, Fiche Validée of course.. Good Luck & Bon Rp.